29 août 2007

"Wedding T-shirts" : le retour de "Madame"

Le "Ms" féministe, égalitaire, serait-il en péril ? Les "T-shirts de mariage" porteurs du "Mrs" (Madame) sont en vogue aux Etats-Unis. Ce qui provoque la fureur et la consternation de la chroniqueuse politique Maureen Dowd.

Employer le neutre "Ms" évite de recourir à "Miss" (Mademoiselle) ou Mrs (Madame), qui situent socialement la femme par rapport à sa situation matrimoniale, et donc, sa relation à un homme. Cette revendication des féministes des seventies est devenue la norme , officialisée par "The New York Times" en 1986. Logique, dans un univers anglo-saxon, plus soucieux que nous du "politiquement correct". D'où la consternation de Maureen Dowd. Déplorant la perte des valeurs féministes et le retour aux pratiques classiques de séduction et de quête d'un riche mariage, la chroniqueuse épingle, entre autres, la vogue des "wedding t-shirts" sur lesquels l'épousée proclame son rattachement, sa conversion au patronyme (voire au patrimoine) de son époux.

Nul doute que Maureen serait révulsée par la version "wifey" ("P'tite femme", "Bobonne") des susdits-t-shirt (encore plus compromettante, à mon avis).

Cette tendance se manifeste jusque dans l'intimité du couple, avec ou sans dessous dessus. C'est pour rire, bien sûr. Quand même...

Les temps sont durs pour les Américaines dans la quarantaine-cinquantaine qui voient leurs filles et petites-filles se détourner peu à peu du personnage de la femme qui assure sur tous les fronts, paye sa part au restaurant, déteste qu'on lui ouvre les portes, etc.

Reste à sonder les hommes à ce sujet...


Lire l'article de Maureen Dowd (New York Times, 30 oct. 2005)...


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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Il est évident qu'un certain type de féminisme à la vision sommaire et étriquée est définitivement mort. Comme tous dogmes en "ismes" qui ont conduit au séisme. Après Abou G et Gunatanamo le dogme qui était devenu incriticable sous forme d'être taxé de sexiste, en a prit un coup. A force de ne regarder que d'un côté l'oeil encore vaillant de l'adepte féministe "pur jus" à finit par ne plus pouvoir acceuillir la lumière de l'information contradictoire. La violence devait nécessairement venir du chromosome paternel et le maternel renvoyé à la bonté et à la compassion (par nature la femme est proche de la vie..) Au nom de quoi?
Ors on a rien a gagné en troquant un machisme des années 70 contre un misandrisme tout aussi sectaire et nul. La femme réellement 'émancipée doit être capable de juger sa part d'ombre sans chercher des explications ubuesques aux crimes qu'elle peut commettre. Avant guantanamo, il y avait les femmes SS, Maraguaret Tatcher, Eva Peronne, La femme du dictateur Bosniaque, les la présidente des Philipppines, la Chine, la femme de Mandela, celle de l'ex dictacteur roumain etc..
Au moyen âge une duchesse observant un homme difficilement écatelé par des chevaux en place de grève après avoir subi maintes souffrances, s'exclama "oh les pauvres cheveaux". Mais des féminismes comme Gisèle Halimi par exemple ont bien prit garde de ne jamais parler que de la violence masculine et jamais celle de son propre sexe Enfin un jour la femme vraiment émancipée sera capable sans peur de "trahir la cause" de constater que dans bien des domaines de justice l'homme est aussi une victime Comme cette homme accusé injustement par sa femme d'attouchement pour obtenir la garde de l'enfant.. (de nombreux cas) Ne risquant rien la plaignante pensait avoir l'opinion pour elle, alors que l'homme injustement incriminé risquaient des dizaines d'années de prison si l'on ne s'apercevait pas de son subterfuge. Sans compter ceux qui sont sortis arprès des années de prison pour rien! (al femme victime qui est forcément dans la raison amena à L'affaire Doutreau))
80% des décisions de justice concernant la garde d'enfant se font contre le père. C'est bizarrement le même pourcentage des juges femmes qui délibèrent dans ces cas (pas de corrélation?).
Et pas dans ce cas, de réaction des féministes contre cette injustice de traitement!