26 septembre 2009

Dans "The Handy Goddess", Barbara Wurden bricole avec talent la répartition des rôles entre hommes et femmes !


Dans sa série de vidéos "The Handy Goddess", l'artiste Barbara Warden introduit vitalité et sensualité dans l'univers du bricolage et de la rénovation d'habitation. Une performance qui casse tous les codes entre genres féminin et masculin. Un acte créatif et libérateur 100% féminin.

Barbara Wurden, american artist, in The Handy Goddess - http://blog-with-a-view.blogspot.com - Thierry FollainAccessible sur YouTube, la série "The Handy Goddess" de Barbara Wurden transgresse avec talent les traditionnels codes féminin-masculin. Elle diffuse par l'image des conseils pratiques aux bricoleurs et rénovateurs de maisons, dans un style parfaitement allumé, et sans renoncer une seconde à sa séduction. Ce jeu de rôle amusant et complexe constitue tout à la fois un service pratique et une performance permanente.
Barbara Wurden, american artist, in The Handy Goddess 2 - http://blog-with-a-view.blogspot.com - Thierry FollainEn élargissant le sujet, seule la culture occidentale permet la création de tels espaces de liberté aux femmes. C'est peut-être ce qu'il faut se rappeler les jours où pointent nos multiples culpabilisations : pillage de la planète, colonialisme, surconsommation, et ainsi de suite.

Il n'y a pas de mal à se soutenir le moral, et
The Handy Goddess
, "la déesse adroite de ses mains" y contribue fortement !

Barbara Wurden, Site

The Handy Goddess, le site


19 septembre 2009

"La chute" de Hirschbiegel hésite entre réparation et rédemption


A la fin de "Der Untergang" (La chute), film qui nous plonge au coeur de la démence nazie agonisante, circonscrite à quelques quartiers de Berlin, une chancellerie en ruine et un bunker glauque, le réalisateur, Oliver Hirschbiegel, s'offre et nous offre une pause quasi-onirique.


Der Untergang, La chute, The downfall, Oliver Hirschbiegel, Bruno Ganz, Alexandra-Maria LaraDemeurée étonnamment pure et sans tâche, Traudl Junge, la jeune secrétaire d'Hitler (Alexandra Maria Lara), parvient à quitter le bunker et Berlin occupée par les Russes, avec et grâce à un jeune garçon dont les parents ont été exécutés par les ultimes escadrons de la mort nazis, qui se fait passer pour son fils.

Der Untergang, La chute, The downfall, Oliver Hirschbiegel, Bruno Ganz, Alexandra-Maria Lara - 2Sur une envolée musicale aux accords romantiques, la jeune femme et le garçon s'enfoncent dans la campagne allemande, sur un vélo qu'ils ont trouvé. Avant le fading final, ils sont illuminés par un soleil finissant, ou naissant, doré.

Après cette respiration, Der Untergang reprend un cours pédagogique, incluant énoncé du destin des divers protagonistes et témoignage, voire remords de la vraie Traudl Junge, peu avant sa mort en 2002.

Le coeur du réalisateur de Der Untergang semble avoir balancé un instant entre catharsis purificatrice, le cheminement de deux êtres apaisés après le crépuscule nazi vers un halo doré, et nécessité de rendre des comptes à l'Histoire. Comme s'il avait voulu, un bref moment, échapper à sa propre création crépusculaire...

Difficile choix entre histoire et Histoire...