30 décembre 2009
22 décembre 2009
Brittany Murphy au bout de ses 8 miles
de néo-tassepé blonde, prompte à s'envoyer en l'air
dans des lieux plus ou moins adaptés
(pas les pires, d'ailleurs...).
C'est triste.
10 novembre 2009
1 novembre 2009
Dominique, par Thierry Follain
Un dimanche d’automne à Evreux,
enfin, près d’Evreux,
dans un pas si grand ensemble d'immeubles modestes et convenables,
un peu loin de tout,
les quelques boutiques fermées,
le mail désert,
les parcelles plantées
lavées, délavées
par la pluie,
la pluie sur tes carreaux,
la pluie sur les bois proches,
la pluie sur ce désert,
la pluie au dehors
et en toi,
un dimanche à Evreux,
rien de spécial à faire,
limer tes ongles,
rincer ce pull mousseux,
ranger la cuisine,
lire la pile de magazines,
ce bouquin d'Anne Gavalda,
par terre,
te demander si c’est cela,
vivre à vingt-six ans,
seule dans un F2,
près d’Evreux,
loin de chez toi,
loin de tout,
un dimanche d’automne pluvieux
dans la pluvieuse Normandie,
peut-être, tout à l’heure,
dans ta Twingo réticente au démarrage,
un tour en ville,
enfin, dans le centre-ville
désert d’Evreux,
un cinéma,
un film d’ailleurs,
puis un sage chocolat dans un café bondé,
les yeux des garçons souvent fixés sur toi,
leurs regards qui se détournent lorsque tu les considères
sans invite,
car tu ignores ce qu'il y a de soi,
ce qu'il y a de soie en toi,
puis, demain le boulot terne,
tes " collègues " plus âgés
dans leurs années ou dans leur tête,
un dimanche pluvieux
loin de chez toi,
dans la pluvieuse Normandie.
Bientôt, sortir le labrador
qui s’ennuie,
le balader dans les bois mouillés,
taillis sans gloire dépouillés par l'automne glaçant,
tremper tes chaussures citadines,
puis rentrer,
allongée sur ton lit,
tu écrases ta cigarette,
ouvre ton peignoir,
te caresses, les yeux ouverts, les yeux fermés,
en songeant à une étreinte sauvage,
avec un garçon qui n’a pas vraiment de visage,
et pas de nom,
tu jouis un peu, malgré toi,
souvenir d'extases passées sous le soleil de Mykonos,
puis tu te retournes,
sur ce ventre qui vibre encore, rayonne en toi,
déjà insatisfait,
en quête de plus de jouissance,
de plus de raideur,
de plus de chaleur,
tu enfouis ton visage dans l’oreiller,
tu soupires,
et tu pleures,
et la pluie tombe,
frappe et sillonne les carreaux,
grave le message des nuages pesants, incessants,
sur ta chambre, près d’Evreux,
puis se mue en un crachin infini,
incessant et ténu comme l’ordinaire
ennui,
tu t’assoupis, tu t’endors,
dans les senteurs de ton corps, de l’oreiller, de tes cheveux,
tu occultes le bruit, la télé des voisins,
rituelle célébration d’un dimanche de novembre
dans la pluvieuse
Normandie.
Tu te réveilles vers cinq heures,
il fait quasiment nuit,
Ami tourne en rond et gémit,
pose sa tête, regard suppliant,
sur le bord du lit,
lui au moins sait ce qu'il veut,
tu le caresses et souris,
un peu nauséeuse,
tu t’habilles,
une chemise, un jean,
des chaussettes et
ces chaussures si peu faites pour la pluie,
un gilet noir dans lequel tu t’enfouis jusqu’au menton,
un bonnet,
tu mets ton imper,
sors avec le chien réjoui,
jappant, griffes crissantes,
haletant,
trois étages par l’escalier blême,
le hall humide,
le chemin cimenté,
la route qui tourne à traverser,
le tissu rêche frotte ton sexe, le maintient en éveil,
sensation pas désagréable,
perception chaude, voluptueuse,
humaine,
alors que tu marches sous la pluie fine,
le bois humide, odeurs mêlées de feuilles,
de tristesse et de
décomposition,
silex cachés qui heurtent, tordent les pieds,
il aime bien cela, le chien,
qui court, furète,
vire et virevolte,
un instant, tu envies sa joie primale,
animale,
une cigarette amère à la main,
tu le suis,
il y voit sans doute plus clair que toi,
pour récupérer les bâtons que tu lances,
alors que pèse le ciel de pluie,
d'une fin hâtive d'après-midi,
le ciel de Normandie.
Tu songes à des vacances,
à une autre vie,
un autre pays,
tu songes à des étreintes,
à des tendresses
effacées,
écoulées,
envie de dormir,
et tu n’as rien fait de la journée,
envie de rentrer,
d’appeler Monica,
entendre sa voix chaude,
suivre distraitement ses histoires de coeur compliquées,
être écoutée,
consolée,
tu siffles le chien,
enfin, tu essaies,
et tu rentres avec lui,
alors que le brouillard naissant
dépose un halo orangé sur les rares lampadaires.
Dans le hall, tu ôtes ton bonnet humide,
lâches tes cheveux d’un mouvement gracieux,
ouvre ton manteau,
salues une famille de retour du
cinéma,
l’adolescente te sourit,
le père te suit des yeux, avidement,
sa femme blêmit…
pourrais-tu les envier,
vraiment ?
Dans l’ascenseur, le miroir te renvoie l’image
d’une jeune femme de vingt-six ans,
ni grande ni petite,
ni fille, ni femme,
fine, poitrine haut plantée,
cheveux blonds cendrés, rebelles,
peau unie,
bouche pleine,
regard clair, un peu égaré,
séduisante,
sans doute,
si elle se valait,
si elle se voulait,
tu te regardes, tu te grimaces,
tu te souris.
Tu rentres chez toi,
échos des voisins épanouis,
rares passages de voitures dans la nuit brumeuse,
la nuit sans trêve
règne
déjà, il faut allumer,
puis ranger, encore,
laver tes longs cheveux,
- qu’est-ce qu’il y a ce soir, à la télé ? -
non, d’abord téléphoner,
pour oublier la monotonie
de ce jour pluvieux,
dans la pluvieuse Normandie,
un dimanche de ta jeunesse,
un jour décompté de ta vie,
une vie à changer,
un dimanche
près d’Evreux,
en Normandie.
Thierry Follain
25 octobre 2009
Marquis de Sade : Vidéo Rue de Siam sur 3 notes
"Rue de Siam"
de Marquis de Sade,
11 octobre 2009
"Man crazy", Carol Joyce Oates : Voyage au bout de la nuit
Il y a un père dans la vie d'Ingrid Boon et un mari dans celle de sa mère Chloë, sublime, blonde et paumée. Un homme, un vrai, un pilote revenu étrange, instable, dangereux, de ses années au Vietnam. La fuite de Lucas, pourtant violemment et perversement présent, vont pousser peu à peu mère et fille vers une douce folie.
Moins douce pour Ingrid, "Doll-girl" au teint et à la chevelure lumineux se donnant dès treize ans à tout homme ou garçon qui le veut, dans sa quête désespérée de reconnaissance, sombrant dans l'auto-mutilation, la dope, l'anorexie, avant de devenir la chose, la "Dog-girl" soumise d'un "biker" impitoyable régnant sur une secte satanique. No future en noir et blanc.
Si certains passages évoquent le frémissant naufrage de l'héroïne de "Putain" de Nelly Arcan, d'autres, un cinquième du roman en gros, sont carrément insoutenables dans l'expression et la sensation des sévices infligés. Comme Mo Hayder, Joyce Carol Oates ne connaît pas de mesure en la matière.
Le livre est construit en chapitres souvent courts, annoncés par des titres pleine page, autant d'étapes vers l'enfer, au sens propre du terme : " A woman a man would die for", "You trust your Daddy, don't you ?", "A woman is born to bleed", "The bones", "In the earthen cellar"…
Ce récit à la première personne est cependant porteur de lumière, d'amour et d'espoir. Ceux-ci émergent dans les quatre dernières pages seulement, lorsqu'apparaît ce "you", ce "toi" auquel s'adresse soudain Ingrid. Oates en avait semé des traces à intervalles régulier, mais le lecteur pris dans la spirale noire avait peu de chance de s'y attarder. Ce n'en est que plus saisissant. Du grand art intimiste et intense, certes pas de tout repos pour celui ou celle qui découvre ce roman d'une très grande noirceur…
Photos : Alice Wells
"I don't play games" : Man Crazy, Oates, extrait
Plus tard, je deviendrais Dog-Girl. Mais l'air de Dog-Girl se lisait déjà en moi, et certains hommes le ressentaient.
…
Il y avait cet homme au bar de l'Empire Hôtel où j'allais parfois … je suis comme une danseuse me déplaçant lentement, chaque instant calculé, afin de me placer dans la ligne de vision de ce type et, Jésus! ma respiration se bloque, cet homme est si beau … Il doit avoir trente-cinq ans, et, ça y est, il m'a vue. Son regard me transperce comme une lame de couteau, O Jésus, je sens que je vais m'évanouir, je suis effrayée comme ce n'est pas possible, je commence à trembler, ma bouche est si sèche que je ne peux avaler.
…
Je ne fais marcher personne, non jamais. Je suis folle de ces hommes qui disent "C'est ton père que tu cherches, en fait". J'espère qu'ils ont raison, qu'un jour peut-être, je le trouverai."
Joyce Carol Oates, on Wikipedia U.S
Photo : Alice Wells
5 octobre 2009
Nelly Arcan quitte le monde de "Putain"
J'ai reçu un sacré choc lorsque j'ai lu "Putain" de Nelly Arcan, cette longue détestation de soi, dévoration par l'image, sous fond d'implacable vide, dans un déversement de périodes quasi-bibliques. Un livre majeur sur la frénésie clinquante, artificielle et glaciale du monde contemporain, avec son détournement permanent du soi et du désir. J'ai reçu un autre choc, plus grave, en apprenant sa mort, ce jour. Nelly Arcan avait 35 ans.
"Putain" : vision et extrait, sur Blog with a View
3 octobre 2009
Backstage, d'Emmanuelle Bercot : Fragments d'un délire amoureux, avec Isild Le Besco
Faire l'amour avec l'amant d'une femme qu'on adule,
tout en pensant s'unir à elle,
Capter dans l'homme ce qu'il a perçu,
reçu de cette femme aimée,
porter un enfant de lui pour l'élever avec elle, la star,
ou même simplement pour le confier à l'élue,
c'est dément, c'est destructeur.
C'est aussi, c'est surtout une quête d'amour,
une histoire d'amour sublimement belle
née du poids insupportable du quotidien,
qui le transcende dans un éprouvant effacement de soi,
une étourdissante auto-destruction.
Celle de Lucie dans Backstage d'Emmanuelle Bercot,
exploratrice récurrente des liaisons transgressives.
Avec Isild Le Besco, auparavant adolescente égarée,
dans La Puce,
entre pudeur et désir de découvrir la vraie vie,
celle du corps révélé au creux du lit,
en compagnie d'un homme 20 ans plus âgé qu'elle.
Fragments répétés d'un discours amoureux qui ignore les conventions,
y compris celles, normément libérées des magazines ados et féminins.
1 octobre 2009
"Et Dieu créa la femme" : Et Vadim créa Bardot
" Brigitte Bardot est au contraire devenue un sex-symbol. Son image a d'abord été celle d'une adolescente sans inhibitions et un peu en marge.
Le signe de l'absence de danger, chez elle, a été un certain degré de désordre et de négligence : vêtue comme par distraction, les cheveux à moitié décolorés.Elle a joué les filles faciles qu'on peut prendre et laisser sans conséquences."
"Vadim a eu un talent; il a vu que la beauté de la femme qu'il aimait pouvait être universelle.
Mais cette beauté était encore une matière brute et il fallait l'animer d'un rêve. L'amoureux tend toujours à transformer celle qu'il aime de façon à le rendre encore plus désirable à ses yeux.Vadim a projeté sur l'actrice ses rêves, ses fantasmes érotiques, ses délires, et l'a conduite à en être l'instrument.
Il lui a dit comment s'habiller, comment parler, comment regarder, comment bouger, comment s'asseoir, comment dire oui, comment dire non.
La femme qui apparaît dans "Et Dieu créa la femme" est le produit de ce rêve d'amour. Il la montre au cinéma telle qu'il l'a imaginée pour la rendre infiniment désirable.
Son génie lui a fait voir ce que les gens de son temps désiraient et ce qu'ils attendaient. Le film est la réalisation, en chair et en os, de ce rêve collectif. C'est ainsi naît le mythe. "
L'avis des critiques américains sur "Di
eu créa la femme", sur
Rotten Tomatoes
.
"Bardot, a suicidal sex bomb", par Peter Evans
Femmes des Années 60
26 septembre 2009
Dans "The Handy Goddess", Barbara Wurden bricole avec talent la répartition des rôles entre hommes et femmes !
Dans sa série de vidéos "The Handy Goddess", l'artiste Barbara Warden introduit vitalité et sensualité dans l'univers du bricolage et de la rénovation d'habitation. Une performance qui casse tous les codes entre genres féminin et masculin. Un acte créatif et libérateur 100% féminin.
Accessible sur YouTube, la série "The Handy Goddess" de Barbara Wurden transgresse avec talent les traditionnels codes féminin-masculin. Elle diffuse par l'image des conseils pratiques aux bricoleurs et rénovateurs de maisons, dans un style parfaitement allumé, et sans renoncer une seconde à sa séduction. Ce jeu de rôle amusant et complexe constitue tout à la fois un service pratique et une performance permanente.
En élargissant le sujet, seule la culture occidentale permet la création de tels espaces de liberté aux femmes. C'est peut-être ce qu'il faut se rappeler les jours où pointent nos multiples culpabilisations : pillage de la planète, colonialisme, surconsommation, et ainsi de suite.
Il n'y a pas de mal à se soutenir le moral, et The Handy Goddess, "la déesse adroite de ses mains" y contribue fortement !
19 septembre 2009
"La chute" de Hirschbiegel hésite entre réparation et rédemption
A la fin de "Der Untergang" (La chute), film qui nous plonge au coeur de la démence nazie agonisante, circonscrite à quelques quartiers de Berlin, une chancellerie en ruine et un bunker glauque, le réalisateur, Oliver Hirschbiegel, s'offre et nous offre une pause quasi-onirique.
Demeurée étonnamment pure et sans tâche, Traudl Junge, la jeune secrétaire d'Hitler (Alexandra Maria Lara), parvient à quitter le bunker et Berlin occupée par les Russes, avec et grâce à un jeune garçon dont les parents ont été exécutés par les ultimes escadrons de la mort nazis, qui se fait passer pour son fils.
Sur une envolée musicale aux accords romantiques, la jeune femme et le garçon s'enfoncent dans la campagne allemande, sur un vélo qu'ils ont trouvé. Avant le fading final, ils sont illuminés par un soleil finissant, ou naissant, doré.
Après cette respiration, Der Untergang reprend un cours pédagogique, incluant énoncé du destin des divers protagonistes et témoignage, voire remords de la vraie Traudl Junge, peu avant sa mort en 2002.
Le coeur du réalisateur de Der Untergang semble avoir balancé un instant entre catharsis purificatrice, le cheminement de deux êtres apaisés après le crépuscule nazi vers un halo doré, et nécessité de rendre des comptes à l'Histoire. Comme s'il avait voulu, un bref moment, échapper à sa propre création crépusculaire...
Difficile choix entre histoire et Histoire...
28 août 2009
Comme font les amoureux
Aujourd'hui, je ne me retourne pas pour la regarder.
Je suis certain qu'elle ne me regarde pas non plus..."
Les mensonges de l'aube - Evan Hunter - Editions l'Archipel
2 août 2009
Françoise Dorléac et le lycéen
"J'étais lycéen... 1964. ..un enseignant nous encourageait à faire des exposés...j 'ai pris "cinéma"... et téléphoné à Françoise Dorléac qui, tout simplement, a accepté de me rencontrer et de parler de son métier trois heures durant dans un bar du Faubourg St Honoré...jamais je n'oublierai ces moments là, ni cette actrice sublime, fauchée à la fleur de l'âge, et qui était tellement moderne dans son jeu... et si belle..."
Une raison de plus de la regretter.
A voir : "pour Françoise", le beau site de Chantal Hoareau.
En bas : Françoise Dorléac et David Niven sur le tournage de "Where the spies are" (Passeport pour l'oubli) - Photo Life.
31 juillet 2009
Kenya : un père très cool
Entendu sur "Appels sur l'actualité", RFI, ce matin. Un auditeur kenyan défend la production de roses dans son pays, contestée par certaines ONG (motif : la baisse des eaux et la pollution induite dans le lac Naivasha).
Un détail : l'animateur, Juan Gomez, introduit le dit auditeur en le félicitant, car il est papa depuis à peine deux heures.
Mais il a l'esprit à la défense de l'emploi dans la production de rose kenyanne, sous capitaux anglais et hollandais.
Un père très cool, en somme...
29 juillet 2009
PJ Harvey : "Is this desire?"
and he was walking in the night
and he was singing a sad love song
and he was praying for his life
and the stars came out around him
he was thinking of his sins
and he's looking at his song-bird
and he's looking at his wings
there inside the garden
came another with his lips
said, 'Won't you come and be my lover?'
'Let me give you a little kiss'
and he came, knelt down before him
and fell upon his knees
said, 'I will give you gold and mountains
if you stay awhile with me'
and there was trouble taking place.
there inside the garden
they kissed, and the sun rose
and he walked a little further
and he found he was alone
and the wind, it gathered round him
he was thinking of his sins
he was looking at his song-bird
and he was looking at his wings
and there was trouble taking place.
Catherine
I gave you my heart, you left the thing stinking
I'd break from your spell if it weren't for my drinking
And the wind bites more bitter with each light of morning.
I envy the road, the ground you tread under,
I envy the wind, your hair riding over,
I envy the pillow your head rests and slumbers,
I envy to murderous envy your lover
'til the light shines on me
I damn to hell every second you breath
I envy
Oh my Catherine
For your eyes smiling
And your mouth singing
With time I'd have won you
With wile I'd have won you
For your mouth singing.
27 juillet 2009
"Vous éteignez vraiment les incendies?"
Moment intense : deux jeunes et jolies femmes, dont l'une a une rose à la main, conversent avec le pompier passager, un solide gaillard au crâne rasé, dans la prime trentaine.
Dialogue à haut pourcentage de drague :
Jeune femme 1 : "Vous éteignez vraiment les incendies ?", question pour le moins ambiguë, puisqu'elle s'adresse à un soldat du feu. Le pompier confirme d'un hochement de tête.
Jeune femme 2 : "Vos vêtements sont très serrés, non ? Une fois, j'en ai suivi deux dans un escalier et leurs pantalons étaient très serrés."
Pompier : "Ah, mais c'est parce qu'ils avaient déjà de belles formes!"
La jeune femme approuve avec conviction. Enfin, elle offre la rose à son interlocuteur. Elle lui fait la bise, "Un baiser du Brésil!". L'autre de même.
C'est chaud, parfois, la vie d'un pompier de Paris.