24 mars 2007

L'enfer a un prénom : Katrina

Lorsqu'un maire demande à sa population de fuir une catastrophe naturelle chacun par ses moyens, mauvais temps pour les sans-voiture, les Noirs, les tout petits Blancs, les femmes et filles rudoyées, violées, les enfants et vieillards déshydratés, affamés…

Les foules d'hommes, et surtout de femmes et d'enfants noirs terrifiés, épuisés, parqués au "Superdome", à la Nouvelle-Orléans, pendant et après le passage de l'ouragan Katrina et les inondations, resteront une des images les plus marquantes de ce début de siècle.

Katrina, ce ne fut pourtant qu'une tragique accentuation de la situation "normale" dans cette ville vidée depuis longtemps de sa population blanche, à l'exclusion de quelques zones, dont le "French Quarter". On y mourait déjà beaucoup, et tous les jours, auparavant...

Première puissance mondiale, les Etats-Unis se sont découverts "impuissants" face à une situation digne du Tiers-Monde. La colère qui est alors montée de l'ensemble du pays, conservateurs et "libéraux" confondus a sans doute marqué le renouveau d'un esprit public combattu depuis des décennies… Mais un peu tard.

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