19 mai 2007

"Orange mécanique" n'a pas perdu son jus...

Symbole de l'ultraviolence à sa sortie, en 1971, "Orange mécanique" est à présent un mouvant symbole de l'art épuré de Stanley Kubrick.

Clock work Orange, Stanley Kubricq - Orange mécanique, Stanley Kubricq - Blog with a View - blog-with-a-view.blogspot.comRevu "Orange mécanique". Etonnant de penser que ce film s'est construit une réputation d'extrême violence physique et sexuelle à sa sortie, en 1971.

Clock work Orange, Stanley Kubricq - Orange mécanique, Stanley Kubricq - Blog with a View - blog-with-a-view.blogspot.comPourtant, "La horde sauvage" de Sam Peckinpah avait fait scandale deux ans plus tôt, et là, question violence et sang répandu, on était gâtés.Il est vrai que "A clockwork orange" a créé des émules d'Alex et de ses "droogs" au Royaume-Uni.

Clock work Orange, Stanley Kubricq - Orange mécanique, Stanley Kubricq - Blog with a View - blog-with-a-view.blogspot.com Le "héros", Alex DeLarge est magnifiquement porté par Malcom Mc Dowell, qui s'était illustré en 68 (et oui) dans "If", film qui montrait une révolte sanglante, à coup de fusils d'assaut, contre le système des "public schools" britanniques (déjà...).

Toujours, cet art kubrickien de jouer le plan large et fixe sans ennuyer. Sans parler de la beauté de l'image, en décalage avec les éclairages créateurs d'ombre multiples de l'époque.

Scènes d'anthologie : des tas. Une que j'avais oubliée : la longue progression sur scène d'une walkyrie élancée, dénudée, vers un Alex atterré, sur fond de "Musique funèbre pour la Reine Mary", d'Henry Purcell, réinterprétée, "synthétisée" par Wendy Carlos. Un moment sacré.



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