Homme de papier,
il aimait le vent.
Ca lui donnait une bonne raison
pour voleter, s'envoler, et s'affaler...
Homme de fumée,
il aimait les soirs
de soleil, rougeoyant.
Impalpable et froid,
il vivait parfois,
sous la lune ou le soleil.
Alors chaud, et chaleureux,
joyeux et amoureux,
Amoureux.
C'était sans doute trop tard,
trop tard,
pour qu'on sente,
tout ce qu'il y avait en lui.
Trop dispersé,
et maintenu,
Trop maintenu,
et contenu,
Trop contenu...
Homme de craie,
il s'effritait,
sous les doigts, sous les cris,
sous les toits, sous l'étoile...
Et sa trace s'effaça,
à la première grosse pluie,
du désespoir,
du désespoir.
Homme de rien,
Homme fait pour rien,
Et sa trace s'effaça...
s'effaça.
Thierry Follain
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